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Archives de Tag: mid century

Portfolio « La Lampe Ravel – Dessins Techniques – 1921-1935 » @ GALERIE TEISSO

Expert reconnu de la lampe Gras Ravel depuis plus de 15 ans, Didier Teissonnière nous propose pour ce début d’année un magnifique Portfolio de 60 feuilles reprenant les dessins techniques de la lampe Ravel et agrémenté de nombreux visuels de haute qualité. Cet ouvrage de référence, limité à 200 exemplaires est disponible ici.

« Conçue et fabriquée en 1921, la lampe Gras, du nom de son inventeur Bernard-Albin Gras, inaugure un genre nouveau de système d’éclairage dont la vocation est de satisfaire aussi bien le monde de l’industrie que le secteur tertiaire en plein essor.

À géométrie variable et aisément adaptable au gré des besoins de chacun, la lampe Gras est à même d’éclairer de la façon la plus performante les machines-outils, les planches à dessin, les bureaux d’études et jusqu’au bloc opératoire du paquebot Île-de-France. Répudiant tout maniérisme ornemental, son créateur, l’ingénieur Bernard-Albin Gras, l’a dotée d’une esthétique relevant de cette adéquation parfaite du dessein et du dessin, qui fonde ce qu’on appelle aujourd’hui le design.

Comme telle, son succès fut immédiat, au point de susciter interprétations et imitations, notamment chez les membres du Bauhaus fascinés par cet incunable de la modernité. Mais il revient à Le Corbusier de lui avoir conféré une aura particulière, voyant en elle, selon ses propres termes, un « objet-outil », réduit à sa pure fonctionnalité. Un système d’éclairage unique dont il a fait bénéficier son agence, ainsi que
la plupart de ses réalisations architecturales. À sa suite, Robert Mallet-Stevens, Eileen Gray, Michel Roux-Spitz, Saunia Delaunay, Georges Braque et tant d’autres figures de l’avant-garde l’ont adoptée, contribuant à la faire entrer dans la légende.

Cette carrière prestigieuse se double d’un succès plus anonyme dans le monde du travail, exceptionnel par le volume de ses commandes comme par sa durée. Il n’est guère d’autre exemple de lampe, qui sans modification majeure, ait été éditée pendant plus d’un demi-siècle. » Didier Teissonnière

Galerie Teisso – 40 rue Boursault – 75017 Paris.

BUREAU BOOMERANG « GRAND PDG » – MAURICE CALKA 1969

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Via Sotheby’s

ENZO MARI @ TRIENNALE MILANO

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L’exposition consacrée à Enzo Mari, curatée par Hans Ulrich Obrist en collaboration avec Francesca Giacomelli, est visible à la Triennale du 17 octobre 2020 au 12 septembre 2021Le designer, considéré comme l’un des plus grands créateurs, artistes et théoriciens du design italien et mondial est décédé le lundi 19 octobre 2020.

Cet évènement est consacré au travail et à la pensée du designer milanais, documentés à travers des projets, des modèles, des dessins et des matériaux souvent inédits, provenant des Archives Mari récemment donnés au CASVA – Centre d’études avancées sur les arts visuels de la municipalité de Milan.

La grande rétrospective de la Triennale est une occasion unique d’approfondir la longue carrière d’Enzo Mari – précisément dans la ville où il a toujours vécu et travaillé – en proposant de nouvelles idées et interprétations. L’exposition, née de l’échange et du dialogue constants entre Mari lui-même et le conservateur Hans Ulrich Obrist au fil des ans, raconte plus de 60 ans d’activité de planification, de l’art au design, de l’architecture à la philosophie, de l’enseignement au graphisme.

Le projet d’exposition est divisé en une section historique, organisée par Francesca Giacomelli, et en une série de contributions d’artistes et designers internationaux – Virgil Abloh, Adelita Husni-Bey, Tacita Dean, Dominique Gonzalez-Foerster, Mimmo Jodice, Dozie Kanu, Adrian Paci, Barbara Stauffacher Solomon, Rirkrit Tiravanija, Danh Vō, Nanda Vigo – invités à rendre hommage à Mari à travers des installations in situ et de nouvelles œuvres spécialement commandées.

L’exposition présente un corpus qui rassemble une sélection d’environ 250 projets d’Enzo Mari considérés parmi les plus représentatifs des près de 2 000 conçus au cours de sa carrière. En parallèle, dix-neuf plateformes de recherche, conçues pour l’exposition Triennale, présentent un aperçu d’autant de projets d’où émergent les thèmes centraux de la pratique et de la poétique du créateur milanais: les premières investigations sur les ambiguïtés perceptives, les recherches sur la production expérimentale et les recherches sur la production en série.

TABOURETS BERGER – CHARLOTTE PERRIAND – 1950

Via Sotheby’s

REFECTION CHAUFFEUSES G2 – ARP par JACK RAVENIAUD (CARRE PLEIN)

Je vous présente la réfection complète (mousse et tissu) de ma paire de chauffeuses modèle G2 dessinées par l’Atelier de Recherche Plastique (ARP) en 1954 et éditées par Airborne. Mon choix s’est porté sur un lainage Everest de Bisson Brunneel de couleur jaune (martindale 40 000) et le travail a été confié au meilleur spécialiste en la matière : le tapissier Jack Raveniaud (Carré Plein). Un résultat à la hauteur de mes attentes! Merci Jack !

Pour toute question, demande de conseils ou devis :

CARRE PLEIN – 3 rue ramponneau – 75020 Paris

06 62 24 24 46

EXPO « AKARI : LES CHEMINS DE LA LUMIERE » @ WA DESIGN GALLERY

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À l’occasion des 70 ans de la création de l’iconique lampe en papier, la Wa Design Gallery réunit 70 modèles d’Isamu Noguchi, réalisés entre 1951 et 1988.

Isamu Noguchi est le passeur éclectique de l’Orient vers l’Occident. Né à Los Angeles, du poète japonais Yonejirō Noguchi et de l’écrivaine américaine Leonie Gilmour, il est profondément marqué par ses treize premières années de vie au Japon avant de rejoindre les États-Unis. Étudiant en médecine à New York à l’Université de Colombia, il suit en parallèle des cours du soir de sculpture. Il s’engage finalement corps et âme à cette dernière pratique à la « Leonardo da Vinci Art School », où son mentor n’est autre que Onorio Ruotolo, connu comme le « Rodin of Little Italy ». Isamu Noguchi fonde ensuite son premier atelier, avant d’obtenir une bourse de la Fondation Guggenheim. Fasciné par une exposition de Constantin Brancusi qu’il voit à New York en 1926, il part alors devenir son assistant à Paris entre 1927 et 1929. D’un académisme primaire, les formes réduites, organiques, voire abstraites de ce nouveau maître font basculer Isamu Noguchi dans la modernité, une modernité teintée de lyrisme, de poésie, d’émotion et de mystère. Il disait ainsi : « Mon père, Yone Noguchi, est Japonais et sa poésie est connue depuis longtemps comme étant la traduction de l’Orient pour l’Occident. J’aimerais faire de même pour la sculpture. »

Il est l’un des sculpteurs les plus importants du XXe siècle : Outre-Atlantique, c’est en 1938 que sa reconnaissance s’est installée de plein fouet dans le paysage artistique grâce à sa sculpture, symbolisant la liberté de la presse, commanditée à dessein pour l’« Associated Press Building » dans le centre Rockefeller. Infatigable créateur, n’appartenant à aucun mouvement, il fait école dans tous les champs de création : il étudie la peinture traditionnelle chinoise ; il crée des décors de scène dès 1935 pour Merce Cunningham ou George Balanchine ; il réalise des jardins ; il travaille avec des architectes de renom comme Louis Kahn. Isamu Noguchi est sans nul doute l’un des sculpteurs et designers américano-japonais les plus importants du XXe siècle. Et ses créations en matière de design sont connues à travers le monde entier : il crée de nombreux meubles pour Herman Miller comme les tables « IN-50 » ou « Rudder » d’une abstraction sculpturale poétique et intense. Son canapé « Free From » est une icône absolue et un objet de convoitise extrême. Et il est à l’origine des luminaires les plus reconnaissables au monde : il réinvente les lanternes traditionnelles japonaises, distribués dans le monde entier, avec ses lampes « Akari ». Incroyable ode à sa double origine, ce terme générique japonais mêle les sens de lumière, mais aussi de lumière solaire, à celle de légèreté. Texte via Wa Design Gallery .

L’exposition AKARI, les chemins de la lumière, du 25 juin au 23 juillet à l’Espace 13 Sévigné, 13 rue de Sévigné, 75004 Paris.

VASE BONBONNE DE GEORGES JOUVE 1955

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Via Sotheby’s

BANC D’AMPHITHEATRE – JEAN PROUVE 1950

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LAMPE UCHIWA – INGO MAURER – DESIGN M 1973

Via Piasa

PAIRE DE FAUTEUILS BOULE DIT OURS POLAIRE – JEAN ROYERE 1947

Via Christie’s